Rencontre avec un ours – Cheakamus Lake, CB, Canada
14. octobre 2012«Un ours!», c’est ce que pense ma compagne dès qu’elle entend un bruit. Lors de nos randonnées ou tours à vélo dans les forêts canadiennes, nous entendons parfois un crépitement ou un bruissement. Cela peut être n’importe quoi et même des petits habitants inoffensifs de la forêt.
Nous avons lu quelques conseils et règles au cas où l’on rencontrerait des ours. Et pour finasser encore, il faut faire une distinction entre l’ours brun et l’ours noir. Je doute fort que, dans un tel moment, on soit en mesure de se rappeler ses lectures ayant trait à la rencontre avec un ours. On est trop surpris et trop excité. La plupart des gens se comportent probablement juste de manière intuitive. Il est aussi recommandé, entre autres, de porter une cloche à ours. Ainsi, les ours peuvent mieux nous entendre venir. Des situations délicates arrivent souvent lorsque les animaux sont surpris. Surtout lorsqu’il y a des jeunes.
Vers Cheakamus Lake
Aujourd’hui, nous nous dirigeons vers Cheakamus Lake avec notre Ford Explorer. Le temps est incertain. Il pourrait pleuvoir plus tard. Aussi, nous ne voulons pas trop pénétrer dans les terres incultes. Au début du chemin, le point de départ, nous nous garons et déchargeons nos VTT. Quatre autres voitures sont sur le parking.
Nous partons à vélo. Sans cloche à ours. D’abord, le chemin longe la rivière Chakamus à travers la forêt: quelques rares obstacles et un peu de dénivellement. Ça roule bien et ma compagne a aussi du plaisir. Nous rencontrons rarement quelqu’un. Nous dépassons une famille avec enfants qui sont à pied.
Entretemps, on n’entend plus le bruit de la rivière. Mais nous voyons maintenant le lac entre les arbres. Nous arrivons bientôt au camping. Oui, camping est un bien grand mot. Il y a deux cabines de toilettes et une installation où l’on peut accrocher des bagages et des provisions en hauteur à l’abri des ours. C’est tout. Mais on ne peut pas s’imaginer un endroit plus idyllique pour camper. Actuellement, il n’y a personne. Pas une seule tente.
Nous sommes maintenant à 3 km du parking. Pas très loin de la voiture. Une fois la même distance parcourue, le chemin s’arrête. Nous nous installons au bord du lac et admirons le paysage spectaculaire du parc provincial Garibaldi. On peut voir, entre autres, les Castle Towers et le Black Tusk. Nous nous trouvons sur l’unique sentier dans la vallée. La nature est intacte.
Retour avec une surprise
Ensuite, nous retournons sans encombre par le même chemin. Le parcours est très attrayant et facile. Ma compagne roule devant.
Soudain, j’entends un appel excité. Je vais tout de suite vers elle. À 10 m environ, il y a un ours noir sur le chemin. Je retiens ma compagne et lui dis, rassurant, quel privilège on a de voir un tel animal vivant. L’ours regarde autour de lui longuement et poursuit lentement son chemin dans notre direction. Avec une distance de sécurité, nous poussons nos vélos dans la même direction. Subitement il disparaît dans les buissons. Ouf! Comme nous avons encore un peu de respect pour cet animal sauvage, nous sautons sur nos vélos pour mettre encore plus d’espace entre nous. Ça c’est passé très vite et c’était plutôt excitant. Nous n’avons d’ailleurs même pas pensé à sortir notre appareil photo. Dommage.
En chemin, nous dépassons un couple de touristes qui marche plutôt rapidement. On entend les cloches à ours qu’ils ont fixées à leurs sacs à dos. Ils nous racontent qu’ils ont rencontré des ours… malgré les cloches. Ils semblent énervés, voire apeurés. Ils nous envient probablement à ce moment-là, nous avec nos VTT.
Nous avons pédalé jusqu’à la voiture sans faire d’autres rencontres passionnantes. La joie d’avoir vu un si bel animal a fait place à la première frayeur.
Ce fut de nouveau une journée de vacances superbe!
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